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Écriture inclusive ou SEO, il faut choisir ?

Je vous en parlais dans un article précédent, concilier écriture inclusive et référencement, c’est possible. L’important, c’est d’optimiser son site Internet sur le plan technique, de bien structurer ses pages et de proposer du contenu pertinent et accessible.

D’un autre côté, j’ai fait le test : quasi personne ne cherche des mots-clés avec point médian. Et les contenus au masculin sont plus cherchés et plus trouvés. C’est la dure loi du référencement (pour le moment !).

 

Alors, SEO ou inclusion, il faut choisir ?

Choisir entre écriture inclusive et SEO. Dessin d'une femme ayant une expression de questionnement sur son visage. À côté de son visage, deux points d'interrogation.

Pas forcément.

Les seules formes d’écriture inclusive qui ne sont pas encore bien reconnues et mises en avant par Google, ce sont le point médian et les néologismes. Mais on peut très bien proposer un contenu inclusif sans point médian ni néologisme.

J’ai d’ailleurs écrit un article qui liste les alternatives au point médian. Il pourra vous intéresser si vous souhaitez proposer un contenu inclusif.

Et si on veut utiliser le point médian ?

On peut avoir plusieurs raisons d’utiliser le point médian et les néologismes : visibiliser ses démarches d’inclusion, raccourcir ses textes ou encore représenter facilement les personnes non binaires.

Si vous souhaitez utiliser le point médian ou les néologismes, je vous conseille de le faire plutôt dans le corps du texte, et d’opter pour des alternatives dans vos titres.

C’est une bonne manière d’allier écriture inclusive et référencement.

Entre SEO et inclusion, le choix est vite fait

À titre personnel, je privilégie toujours l’inclusion. Pour plusieurs raisons :

  • Je veux m’adresser à toutes les personnes, quel que soit leur genre.
  • Je veux montrer que c’est possible d’avoir un site Internet inclusif, lisible ET efficace.
  • Practice what you preach : je suis consultante en communication inclusive donc je ne me vois pas utiliser des termes masculins partout et conseiller à mes client·es de ne pas le faire.

Concrètement, je mise sur toutes les autres bonnes pratiques recommandées par Google en matière de SEO. Je multiplie les synonymes pour avoir un champ lexical riche. Je privilégie les formes épicènes.

Je reformule, je reformule, et je reformule.

Et parfois, j’utilise le point médian. Je vous rassure, ce n’est pas un point médian par-ci par-là qui va nuire à votre SEO !

Pour l’instant, la tendance n’est clairement pas aux mots-clés inclusifs. Mais je me demande : est-ce que le rôle des rédacteurices web (et hop, un néologisme !), ce n’est pas justement de faire comprendre à Google que l’écriture inclusive est de plus en plus utilisée et plébiscitée ?

Est-ce que l’usage va finir par influencer les algorithmes ?

Vaste question ! Qu’est-ce que vous en pensez ?

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